
Une ambiance joyeuse et pleine d’enthousiasme règne dans la cour du Lycée Jeunes Filles de Bouaké. Le jeudi 17 avril, dans la matinée, plusieurs jeunes ont participé au lancement du Parcours Citoyen 2025, un programme national d’éducation au civisme et à la responsabilité, qui réunit 900 élèves âgés de 14 à 17 ans sur trois sites : Bouaké (deux centres) et Dabou.
Organisé par l’Office du Service Civique National (OSCN), sous l’impulsion du Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, le Parcours Citoyen est un véritable camp d’immersion civique de six jours.
Objectif ? Former une jeunesse consciente, responsable et unie autour des valeurs de cohésion sociale, de discipline, de leadership et de respect des symboles républicains. Les participants suivent des modules interactifs sur le volontariat, la sécurité numérique, la santé sexuelle, la protection de l’environnement, ou encore les droits de l’enfant.
À Bouaké, le programme se déploie dans deux établissements : le Lycée Jeunes Filles (500 élèves, dont 175 filles) et le Lycée Classique (250 élèves, dont 119 filles). À Dabou, c’est le CAFOP qui accueille 150 élèves venus principalement d’Abidjan et des localités environnantes.
« C’est un honneur d’accompagner ces jeunes venus de tous horizons. Pendant six jours, ils vivront des moments forts qui marqueront leur conscience citoyenne », confie Mme Touré Binta, responsable du site du Lycée Jeunes Filles.
À Dabou, Dr Ouattara Katolognan, Directeur du Service National des Jeunes, veille personnellement à l’accueil : « Durant six jours, ils vont apprendre à devenir de meilleurs camarades, de meilleurs élèves, mais surtout, de futurs citoyens responsables. »
Au Lycée Classique de Bouaké, Mr Hossène Ouattara, chef de site, s’est exprimé sur le sujet d’un laboratoire de transformation. « Nous leur transmettons des outils essentiels pour devenir des citoyens actifs et engagés. »
Entre ateliers pratiques, animations culturelles, activités communautaires et moments de réflexion collective, les jeunes ont vécu une expérience inoubliable.
A Dabou comme à Bouaké, un même élan d’espérance souffle : celui d’une jeunesse en marche, prête à bâtir une nation plus juste, plus solidaire et plus responsable.
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